A Constantin 60
« Tout salaire minimum devra naturellement être compensé sur le salaire de la classe moyenne. »
C’est toujours le même refrain, la même menace.
Pourtant les chiffres sont justes, en Suisse, moins d’une personne sur dix n’atteint pas ce salaire de frs 22.- l’heure.
Essentiellement des personnes issue de l’immigration.
Ou des femmes séparées avec enfants.
Or pour le moment, c’est la classe moyenne qui paie ce manque à gagner, par l’aide sociale !
Et une fois de plus un cadeau fiscal pour les riches!
Ajoutez à cela, les problèmes de santé inévitables découlant pour une personne dans cette situation, et c’est de nouveau la classe moyenne qui paie dans les caisses maladies.
Et si cette personne a de enfants, quelles chances dans ce contexte, ont-ils de faire des études ou même un apprentissage?
Bingo! Et encore du social pour la classe moyenne!
Bête, sale et méchant, cela se fait sur des générations de misères.
Et la classe moyenne, n’a-t-elle pas aussi parmi ses membres aussi des personnes dans ce cas qu’elles doivent aider?
ne connaissez-vous pas un chômeur ou un membre de votre famille qui ne parvient pas à joindre les deux bouts, parce que mal rémunéré?
Valaisans comme vous, j’en connais des familles de classe moyenne qui raquent pour aider l’un des leurs, et un paquet!
Des jeunes à qui on refuse l’aide sociale parce que les parents ont des biens.
Comme si on pouvait demain vendre une vigne du jour au lendemain.
Vous ne comprenez pas que justement, c’est en suivant ce raisonnement de la droite que la classe moyenne se fait plumer.
Vous croyez qu’une entreprise est compétitive parce qu’elle paie des salaires bas ou parce qu’elle est meilleure qu’une autre ?
Parce que si c’est le salaire, alors expliquez-moi pourquoi les entreprises suisses performantes n’ont déjà pas depuis longtemps délocalisé.
Une personne travaillant à plein temps ne devrait donc pas être sure de pouvoir vivre de son revenu ?
http://www.uss.ch/fileadmin/user_upload/Dokumente/Beilagen_Medienmitteilungen/MILO_Kurzargumentarium_def_f.pdf
Vous n’en n’avez donc pas marre, vous valaisan, plus qu’un autre, de ces notables qui vous disent quoi voter, quand leurs intérêts sont en jeu?
Des promoteurs présidents de commune, qui n’hésiteraient pas à vous faire travailler au noir et à bas prix pour rester en place?
De ces « mégalos" qui ont bétonné nos stations pour des chalets et des appartements vides, sans avoir apporté la moindre entreprise génératrice d’emploi à long terme?
Vous voulez les maintenir au pouvoir? Alors refusez cette initiative.
A Versinget
« Cessons un peu, svp, cet égalitarisme imbécile que certains cherchent à justifier par l'abus de quelques voleurs de haut vol au sommet du panier ! »
Je serai de votre avis si les caisses n’éteint pas vides pour maintenir dans ce pays une cohérence sociale, et une vie active sereine, parce que notre confédération a et est trop occupée à renflouer directement ou indirectement ces bandits de la finance.
Depuis cinq ans l’UBS bénéficie d’une fiscalité extrêmement avantageuse, pouvant même déduire ses amendes de son bénéfice. Avantageux signifiant ne payant plus d’impôts.
Vous savez à l’époque de la débâcle UBS, quand la confédération a du la renflouer avec plus de 58 milliards de nos francs, une décision aurait dû être prise, meilleure que la nationalisation et de payer.
Une séparation entre la banque d’affaire et la banque commerciale.
Ce qui signifiait que la confédération n’aurait dû que payer que pour l’activité commerciale, ce qui n’aurait pas nui à nos entreprises et à notre économie nationale et laisser la banque d’affaire se planter.
Le « big too fail « était facilement réglé.
De même pour CS et les autres banques.
Les islandais l’ont fait. Leur situation n’est pas si mauvaise, aujourd’hui.
Avec cette votation il ne s’agit pas d’égalitarisme imbécile.
Il s’agit d’un problème de l’économie réelle qu’il faut résoudre.
Le travailleur doit pouvoir vivre de son revenu et pouvoir participer à notre société sans y être à charge.
Vous croyez que c’est de la jalousie envers ces génies à gros salaires qui me motive?
Si vous saviez ce que je sais, et que vous pouvez savoir sur la finance de haut vol, en lisant de bons ouvrages, vous prendriez un fusil pour leur faire rendre gorge.
Je suis une personne moyennement instruite et relativement responsable. Je travaille comme tout le monde et paie ma part à la société.
J’essaie de mener ma vie avec bon sens.
Mais quand je sais que nos milieux bancaires et financiers ne font, que d’alimenter un système de Ponzi, renfloué sur nos contributions, avec la complicité de nos politiques, et que cela continue en effet de boule de neige, et que ces mêmes milieux nous menace quand nous demandons simplement ce qui est juste, j’enrage.
Et des gens comme vous, ce genre de réflexion:
« Faites donc marcher un peu vos neurones au lieu de piorner et de jalouser ceux qui reçoivent plus… »
ne font que les conforter dans l’illusion que nous sommes incapables de comprendre. Par conséquent incompétents pour décider de notre destin.
C’est à hurler de dépit devant tellement d’aveuglement.
Et un jour, pas si loin, des tas de gens sortiront dans la rue et se révolteront.
Et ce sera épouvantable! Epouvantable!
« On peut vivre avec 2000 Frs par mois. C'est avec ça que je vis. »
Sur ces 2000 francs par mois, payez-vous votre loyer, vos caisses maladies et vos impôts et avez-vous un peu d’avance sur votre compte (au moins frs 2000.-)?
Parce qu’alors là chapeau!
Mais le jour où vous devrez changer vos verres progressifs, vous soigner les dents et payer une erreur administrative, bonjour les commandement de payer!